Au contraire mêmeTextes : Marie-Aude Murail, Jo Hoestlandt et Thierry Lenain Interprétation, scénographie, décor et costumes : Isabelle C.Loridan Mise en scène, adaptation et musique : Jean-Louis Cousseau Lumières et régie : Pascal Gaudillière Costume de la petite fille : Claire Salmon-Legagneur Son : Margaux Robin A partir de 8 ans. Le spectacle existe aussi dans une version de poche pour les médiathèques et les salles non équipées.
(Tous nos remerciements à Médiaclap pour leur accueil et leur générosité)
une production
Quand on vit enfermée dans la tête d’une grande personne, peut-on caresser l’espoir d’en sortir un jour ? Est-on condamné à jamais à la misanthropie ? Est-il possible de surmonter le désespoir né de la perte de ses illusions ? Trois questions parmi d’autres que posent les trois histoires qui forment la trame d’ AU CONTRAIRE MÊME.
Ce spectacle est le fruit de la rencontre d’une compagnie, Quelqu’unS, et d’une collection littéraire pour la jeunesse, TRIMESTRE. Dans cette dernière, nous avons choisi trois textes de trois auteurs différents (Marie-Aude MURAIL, Jo HOESTLANDT et Thierry LENAIN) qui traitent, chacun à sa manière, des rapports complexes entre adultes et enfants, mais aussi, et surtout, de la possibilité pour tout être humain de pouvoir changer son rapport au monde, à n’importe quel âge et quel que soit son passé.
Dans un espace scénique a priori clos, les trois histoires sont autant d’étapes vers la liberté, une liberté différente pour chacun des personnages qui à chaque fois devra choisir ou accepter que sa vie change, en abandonnant ses certitudes pour l’inconnu.
Chaque histoire est traitée dans un registre radicalement différent : au très fort parti pris visuel, sonore et corporel de La petite fille dans la tête s’oppose le traitement tout en rondeur du Bébé tombé du train, porté par la présence d’une marionnette de taille adulte à la tendresse confondante. Quant à Lali l’orpheline, la force émotionnelle de son écriture se tisse à celle d’une musique conçue tout exprès, dans un dialogue exigeant et serré que l’utilisation de masques souligne avec délicatesse.
Tour à tour comédienne, marionnettiste et récitante, c’est la seule Isabelle C.Loridan qui porte le spectacle, en donnant corps et voix à ces trois histoires où petits et grands trouveront matière à rêver, réfléchir et s’émouvoir.
Trois écrivains, trois écritures, trois couleurs, mais un fil conducteur : quand quelque chose se termine, cela ne veut pas dire pour autant que tout est terminé. Au contraire même.
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